jeudi 3 octobre 2013

Interview Radio !

J'ai récemment été contactée par un journaliste de la radio France Bleu. Nous nous sommes très rapidement rencontrés afin de m'interviewer, ainsi que Madame Frédérique PERROTTE, membre du Conseil du quartier des collèges; et Catherine MARGATE, adjointe au maire de Malakoff.

Ces rendez-vous ont donné lieu à un bref passage radio, hier, le 02/10/2013. 

La portée de ce reportage est allée au-delà de toutes nos espérances, les visites sur le blog ont doublé en quelques heures, et les réactions ont été vives sur la twittosphère. 

Les troupes sont remotivées, et d'autres actions sont en cours de préparation.

Ci-joint, le lien de l'article sur le site www.francebleu.fr : 

Je tenais à remercier personnellement Monsieur Sylvain TRONCHET, journaliste France Bleu, pour son investissement et sa gentillesse. Un grand merci à Madame Martine BRESON pour l'article sur le site Francebleu.fr. 

A très vite, 

Et bonne visite aux nouveaux lecteurs ! 

La suite, au prochain épisode. 

jeudi 20 juin 2013

FOLLOW ME !

Pour qu'un blog "marche", il faut le faire vivre. Tels sont les mots d'un proche me soutenant dans ce projet. Pour qu'un blog dont le sujet n'est pas forcément passionnant court (marcher, courir, hum...), c'est autre chose. Ma position est délicate. En effet, en plus d'avoir les fesses entre deux TGV, je dois essayer d'être le plus crédible possible tout en gardant en tête que les lecteurs, aussi peu nombreux soient-ils, prennent un minimum de "plaisir" à me lire. Je ne suis pas là pour distraire le peuple, mais je ne souhaite pas non plus lui servir de somnifère les nuits d'insomnies.

Il me semble inutile de dévoiler mon identité. En gardant l'anonymat, je clame haut et fort, du moins virtuellement, alors HAUT ET FORT (là, je crie) mon ras-le-bol au nom de Malakoff, et de toutes les communes avoisinant la Ligne à Grande Vitesse.

En créant ce blog, je ne savais pas vraiment où cela allait me mener. Aujourd'hui, il a été vu un peu moins de 200 fois en une semaine. C'est peu, mais c'est déjà beaucoup plus que ce que j'imaginais. En revanche, je ne sais toujours pas ce que cela va donner. J'ai créé un compte Twitter, aussi. (@tgvmalakoff). Je n'irais peut-être pas au bout du monde avec mon clavier sous le bras, mais mes pauvres oreilles et moi sommes prêtes à aller plus loin que ce pauvre TGV, qui, lui, n'a rien demandé.

Puisque les nombreux appels lancés à la RFF, sans parler des pétitions, des réunions (et du temps perdu) etc. sont restés sans suite, je me suis dit qu'il fallait vivre avec notre temps, et nous servir des moyens modernes de communication afin d'avoir une plus grande audience. Bon, ce n'est pas encore la cohue comme à l'ouverture d'un grand magasin un matin de soldes. Mais l'énergie dépensée ne fut pas vaine.

J'ai écrit au directeur de la comm' de RFF sur twitter, ainsi qu'à @RFF_presse, je suis dans l'attente d'une réponse d'eux, que ce soit un message, des signaux de fumée, ou un pigeon voyageur (si jamais vous passez par là, Messieurs...). Je ferai suivre leurs propos, car je compte bien ne pas en rester là.

J'ai remarqué que les gens fulminent lorsqu'on soulève le problème du TGV. A les entendre, on pourrait croire qu'ils seraient [presque] prêts à faire une grève de la faim devant la maison du patron de RFF. Malheureusement, les invectives ne passent pas la porte de l'immeuble, et la situation stagne. D'un côté, nous avons des révolutionnaires en herbe, mais qui veulent rester assis sur leur canapé bien au chaud (ben oui, faut pas pousser), et de l'autre, un grand groupe, qui ricane doucement en caressant des liasses de billets.

Heureusement, Zorro est arrivééé-é-é. Bon, d'accord, je n'ai ni gros muscles moulés dans un costume en lycra, ni un joli cheval plus rapide que l'éclair. De toute façon, Tornado, il va pas aussi vite que le TGV. Bref, j'ai un ordinateur, du temps, et de l'énervement comme moteur (mais sans les ventilations qui dérangent tout un quartier).

Alors voilà, je ne sais pas où je vais, ni combien de temps cela prendra. Mais je suis motivééé-é-ée, et je ne supporte plus d'être prise pour une grosse dinde gavée par des sociétés qui nous font miroiter de jolies choses, sans en voir la couleur par la suite.

Pour le moment, je suis seule dans mon combat. Cette lutte peut passer les frontières du réel si au "Qui m'aime me suive" des mains se lèvent. En un mot, et en langage twitter, FOLLOW ME. Pour ceux qui parlent anglais aussi bien qu'une vache espagnole : http://translate.google.fr/.

tgvmalakoff@gmail.com


mardi 18 juin 2013

Stationnement interminable, 22h54


La qualité sonore n'étant pas maximale, je vous invite à monter le son de votre ordinateur afin de réellement profiter de cette mélodie du bonheur.

lundi 17 juin 2013

Malakoff, 20h48

Ah... Mon professionnalisme assoit ma crédibilité, je m'auto-congratule pour ce magnifique lapsus. Ce n'est évidemment pas "penser", mais bien "passer".


dimanche 16 juin 2013

Ma vie, mes emmerdes, mes désamours.

L'une des conclusions à tirer de ma courte vie est la suivante : l'Homme a besoin de coupables à ses malheurs. Untel est responsable de ceci, l'autre de cela. On assiste d'ailleurs, notamment sur les réseaux sociaux, à des inepties incroyables (mais pas toujours vraies) : "C'est la faute du Président si on a un printemps pourri!"

Revenons à nos moutons, ou à nos TGV, plutôt. J'ai d'abord maudit Dieu, d'avoir fait en sorte que lorsque nous devions déménager, cet appartement s'offre à nous. Puis nos propriétaires, d'avoir mis en location de si jolis murs juste en face d'une Ligne à Grande Vitesse. Puis, j'ai décidé de me ressaisir. J'avais trouvé le véritable responsable : le gouvernement. Non, je plaisante.

J'ai imputé la faute à la SNCF, d'avoir construit des trains si bruyants. Puis, un jour, j'ai découvert perle de lait, et mon visage s'est éclairé. Les Réseaux Ferrés de France, RFF pour les intimes, sont les seuls et uniques responsables de cette cacophonie monstrueuse.

Je n'ai pas l'habitude de me plaindre, mais encore moins celle de me laisser rouler sur les pieds par des monstres d'aciers de 390 tonnes.

Pour illustrer ma situation, j'habite à une centaine de mètres des voies. Je dors, je mange, je travaille à une centaine de mètres des voies. Autant dire que lorsqu'un train stationne en face de chez moi, il me fait vibrer. Un tantinet embêtant, il a fini par se faire oublier, ce maudit TGV. Mais il y a peu, les températures glaciales sont allées enrhumer des nez de l'autre côté du globe. Et d'embêtant à oublié, Monsieur est passé à profondément fatigant.

Mesdames, si vous trouvez votre homme imparfait, venez passer une semaine chez moi, et vous serez amoureuses comme au premier jour. Je suis mariée à ce foutu TGV, depuis maintenant trois longues années. Il ronfle tellement fort qu'il me réveille, il a les pieds froids, il m'empêche de chouiner en secret devant un film à l'eau de rose, il me déconcentre quand je lis, le pire des amants, le meilleur des ennemis.

J'ai décidé de faire de ce blog une sorte de catharsis virtuelle, ainsi qu'un méga-coup-de-gueule à ces grandes industries richissimes qui nous prennent pour des bonnes poires.

Mais Messieurs RFF/SNCF, n'oubliez pas que les brunes ne comptent pas pour des prunes. Je n'ai pas la plume de Victor Hugo, ni l'influence d'Angela Merkel (c'est pas moi qui l'dit, c'est le magazine Forbes), mais je suis jeune, et j'ai du temps, beaucoup de temps libre pour me consacrer à vous faire la plus vilaine des publicités.

Ceci n'est pas du chantage. Nombreuses doléances et pétitions leur ont été adressées, en vain. S'il faut en venir aux mots pour qu'ils se sortent les doigts de là où ils veulent...

Je ne prétends pas changer le monde, je me demande même si ne serait-ce qu'une personne lira ces lignes jusqu'ici. Je suis consciente du fait qu'il y ait des problèmes bien plus graves qui tiennent en tenaille mon quartier, la France ou même le Monde. Mais pour trouver des solutions à tout cela, il nous faut du calme pour réfléchir.

En conclusion, Monsieur RFF, si tu veux que j'enraye la crise économique ou la famine, construis ces foutus murs anti-bruits. MERCI.

vendredi 14 juin 2013

Lettre ouverte à RFF


Madame, Monsieur,

Je me permets de solliciter votre attention au sujet de votre ligne à grande vitesse traversant Malakoff (Hauts-de-Seine).

Après quelques recherches rapides, j’ai découvert qu’une pétition vous avait déjà été adressée à ce sujet en 2009. Ces mêmes recherches m’ont amené à un autre article, datant de 2006, dont je vous soumets un extrait ci-contre : RFF le reconnaît : «  Lors de la mise en place d’une LGV, le premier impact susceptible d’apparaître est la gêne acoustique ressentie par les riverains  ».

Bien que le temps ne soit pas clément en ce moment, les manteaux retrouvent leurs placards et les fenêtres se rouvrent. Ô joie ! C’est le retour triomphant d’un véritable calvaire auditif, dont on se passerait serait volontiers.

Il est très exactement 23h25. Quelle heure tardive pour rédiger une telle missive… Je regardais paisiblement un film, après une harassante semaine à dénombrer les allers-retours de l’autoroute ferroviaire située à quelques mètres de chez moi, quand je fus dérangée par un étrange manège. Celui du bal des TGV, me narguant à grands coups de klaxons, accompagnés de leur sauce « travaux ».

En cette soirée du vendredi 14 juin 2013, il est difficile de compter et d’écrire en même temps. En l’espace d’une heure, plus d’une dizaine voire une bonne quinzaine de trains m’ont chatouillé les oreilles. Et encore, j’ai préféré les chiffres de la police, à ceux des syndicats.

Revenons-en à mon film, celui qu’on apprécie en fin de semaine, que je suis désormais obligée de regarder sous-titré, tant je suis perturbée par cette maudite ligne à grande vitesse. Il faut choisir entre le confort et… le confort. Avoir chaud mais être en mesure de distinguer ce que déblatère un acteur de série B, ou pouvoir apprécier la brise nocturne et investir dans des boules quies tant les décibels me résonnent dans le crâne.

Puisqu’il m’était impossible de savourer un bon navet cinématographique, je me suis occupée en me promenant sur le net, un casque sur les oreilles.

Parée de mon attirail, je me suis plongée dans le code de santé public, qui m’a gentiment murmuré que son article R. 1334-31 pourrait vous intéresser. Je vous facilite la tâche, je vous le retranscris :

« Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme, dans un lieu public ou privé, qu'une personne en soit elle-même à l'origine ou que ce soit par l'intermédiaire d'une personne, d'une chose dont elle a la garde ou d'un animal placé sous sa responsabilité. »

Dans le tableau ci-joint, récapitulant quelques faits relevés entre le 8 juin 2013 et le 13 juin 2013, on peut noter que les décibels, enregistrés avec des appareils fiables à 5 dB près, sont nettement supérieurs à la législation en vigueur, à des heures  tardives. Notons un arrêt de 9 minutes, le 12/06, entre 01h29 et 01h38, mon compteur affichant 79 dB. Si seulement cela n’était que ponctuel…

En se référant à l’article précédemment cité ainsi qu’à mon tableau, on observe que les nuisances durent, se répètent, sont intenses et portent atteinte à ma tranquillité, ainsi qu’à celle de tout le voisinage. Voire à la santé de tout un quartier, à bout de nerf, et prêt à se faire sponsoriser par Doliprane (ou son générique, plutôt).

Assise à mon bureau, je distingue parfaitement les murs anti-bruits laissant juste entrevoir les ventilations des motrices, ces dernières nous défiant, moi et mes pauvres oreilles fatiguées.

Au nom de la tranquillité de tout un quartier, au nom du droit au repos, qu’il soit diurne ou nocturne, je vous implore, Messieurs, Dames de la RFF de tout mettre en œuvre pour rétablir la sérénité de personnes énervées, lassées et très éreintées, par tout ce bruit qui nous empoisonne la vie.

Est-ce qu’il y aurait quelques euros pour nous parmi le budget d’ 1,3 milliard alloué au renouvellement des équipements ?


En vous remerciant pour l’attention que vous voudrez bien porter à la présente requête, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de mon profond respect.